Gato, Ducati, Chino, Pulpo, Rodrigol : Quels sont les surnoms des joueurs de Valence ?
Quels sont les surnoms des joueurs du Valencia Club de Fútbol et pourquoi sont-ils surnommés comme ça ? Voici quelques éléments de réponses.

La Ducati portugaise de l’équipe Che / Photo via Twitter
Jaume Doménech : “El Gat (Gato) d’Almenara”
Connu pour son agilité et sa souplesse, des qualités qui vont de pair avec un bon gardien, Jaume Doménech a été surnommé le chat. Almenara, c’est son village natal situé dans la province de Castellon. Les surnoms des joueurs de la région sont toujours accompagnés du nom de leur quartier, de leur village ou de leur ville d’origine.
Ezequiel Garay : “El Negro”, “El Negro de Hielo”
Débarqué en Europe en 2005, un peu à contrecoeur, Ezequiel Garay a été rapidement surnommé “El Negro” par ses anciens coéquipiers du Racing de Santander, en référence à sa peau bronzé. Insensible à la pression, ou en tout cas plutôt à l’aise avec ce paramètre, Garay a vu son surnom évoluer en “Negro de Hielo”, l’homme de glace. Sa tranquilité et son calme face aux situations les plus complexes ont accouché d’un surnom plutôt adapté.
Gabriel Armando de Abreu : “Paulista”
Un surnom dans le nom. Comme une grande majorité des Brésiliens, Gabriel Armando de Abreu a été renommé Gabriel Paulista. “Paulista” est un gentilé, un nom désignant une appartenance géographique, pour les personnes originaires de l’État de São Paulo au Brésil. Ce n’est pas le premier joueur à être renommé “Paulista”. Oswaldo Giroldo Júnior, également connu sous le nom de Juninho “Paulista”, l’ancien joueur de l’Atlético de Madrid, de Middlesbrough et du Celtic, et champion du monde avec le Brésil lors de la Coupe du monde 2002, avait également reçu ce surnom.
José Gaya : “El de Pedreguer”
Toujours ce rapport direct à l’origine du joueur. Natif de Pedreguer, une petite ville de 8000 habitants, située à mi-chemin entre Valence et Alicante, Gaya fait la fierté de la ville. Une ville à laquelle il est très attaché. Il a ouvert là-bas son académie de football et participe aux activités sociales. Il est l’un des principaux donateurs de l’ONG Amadem, engagée dans l’aide au quotidien des personnes atteintes de maladies mentales.
Antonio Latorre : “Toni Lato”, “El Senyoret del Poble”, “El Xiquet del Poble”, “La Factoria de Paterna”
Dernier latéral gauche sorti par le centre de formation de Valence, Antonio Latorre a plusieurs surnoms : en premier le diminutif de son nom et son prénom qui est devenu la manière la plus traditionnelle de le désigner :” Toni Lato”. Ses surnoms plus affectueux sont “El Senyoret del Poble”, “El Xiquet del Poble”, comprendre l’enfant du village car le défenseur est le seul joueur de l’effectif avec Carlos Soler à être né à Valence même. Son autre surnom est “la Factoria de Paterna”, pour désigner la capacité du centre de formation de Valence à sortir des jeunes néo-professionnels.
Geoffrey Kondogbia : “El Pulpo”
Le joueur formé au RC Lens s’est distingué depuis un an et demi par son activité intense dans l’entrejeu du 4-4-2 de Marcelino. Impact physique, récupération, destruction, moteur pour la transition offensive, Kondogbia a été logiquement surnommé “La Pieuvre” par le public de Mestalla par son côté joueur total à qui rien n’échappe et surtout pas un ballon. “Je ne me vois pas des tribunes, mais c’est un plaisir d’être appelé de cette façon. J’aime ce surnom et ça me rend heureux“, avait expliqué à Marca le Français la saison dernière.
Daniel Parejo : “Dani”, “El Capitán”
Pas de surnom très recherché pour le stratège de cette équipe. Nommé capitaine par Nuno il y a cinq ans, le Madrilène a récupéré le brassard perdu lors de l’arrivée de Marcelino il y a deux ans. Le surnom d’ “El Capitán” s’est naturellement imposé, même si le diminutif de son prénom, Daniel, donc “Dani” (rien à voir avec The mother of dragons !) est plus souvent utilisé pour le nommer.
Carlo Soler : “Carlitos”, “El Chino”
Arrivé à Valence dès l’âge de 6 ans, celui qu’on surnomme aussi “Carlitos”, à cause de sa timidité, et de son apparence juvénile, le milieu de terrain a traversé comme un chef toutes les catégories intermédiaires avant de jouer son premier match professionnel en décembre 2016 à Anoeta. Surnommé par ses coéquipiers des Juvenil, “El Chino”, à cause de ses yeux en amandes, Soler a suivi de manière plus ou moins rapprochée les pas d’un autre “Chino”, David Silva, originaire, lui, des Canaries.
Gonçalo Guedes : “Ducati”, “MotoGP”
Les deux surnoms désignent exactement la même chose : la moto, fort logiquement, et la vitesse. L’explosivité, la rapidité et la puissance du Portugais ont rapidement donné naissance au surnom de MotoGP, en référence à la catégorie reine du Championnat du monde de motocyclisme, dont les Espagnols raffolent. C’est au sein du vestiaire du VCF qu’est né le surnom “Ducati”, en référence directe à la MotoGP où le célèbre constructeur italien joue les premiers rôles, après la première partie de saison 2017/2018 en mode fusée de l’ancien joueur de Benfica et du PSG.
“La Ducati” GUEDES cambia sus ruedas ?? pic.twitter.com/qV7IdFTujZ
— Mundo Mestalla ? (@MundoMestalla) 16 novembre 2018
Santiago Mina : “Santi”
Comme cela avait été le cas avec Santiago Cañizares en son temps, Santiago Mina est lui aussi surnommé “Santi”. Il s’agit ici plus d’un diminutif au civil qu’un surnom sportif.
Rodrigo Moreno Machado : “Rodrigol”, “Rodrigoooooooool”, “R19”
Devenu un maillon essentiel du Valence de Marcelino, Rodrigo Moreno a reçu le sobriquet de “rodrigol” ou “Rodrigoooooooool”, cela dépend de l’état de joie, pour sa superbe saison 2017/2018, terminée avec 19 buts au compteur (16 en Liga, 3 en Copa del Rey). Un surnom plus dans l’air du temps lui a aussi été octroyé, “R19”, en référence à son numéro fétiche.
Log in or Register to save this content for later.Goooooool rodrigooool #VolemLaCopa #ValenciaRealBetis #copadelrey pic.twitter.com/502b0caZzq
— Peña Valencianista M. A. Angulo (@penyaangulovcf) 28 février 2019
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