Mais qui veut la peau de Marcelino ?

Éternel débat depuis le début de la saison et les mauvais résultats du Valencia CF, la question de la continuité de Marcelino est revenue régulièrement sur le devant de la scène. Telle une rumeur persistante dont on ne peut se débarrasser, l’idée de voir partir le technicien valencien devenait de plus en plus probable au fil des semaines. Une partie du public, les joueurs, la direction, mais au final, qui veut la peau de Marcelino?
Il y a une quinzaine de jours, le club pensait limoger Marcelino s’il ne gagnait pas contre Valladolid et Villarreal. De manière assez imprévue, le match contre Valladolid renforça l’image de l’entraineur espagnol. Ce jour-là l’équipe montra une telle inefficacité devant le but qu’il était difficile de lui donner tord lorsqu’il pointa du doigt ses attaquants. Rodrigo déclara même au micro de la télévision espagnole « que ce n’était pas la faute du coach s’il manquait un penalty ou si son coéquipier ratait le ballon devant le but vide ». On se souvient tous de la joie presque démesurée de Dani Parejo lors de son ouverture du score contre cette même équipe de Valladolid, traversant le terrain et prenant dans ses bras Marcelino.
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Selon nos informations Marcelino a toujours eu le soutien de son effectif. Les capitaines Parejo, Gaya et Rodrigo ont participé à une réunion avec la direction pour soutenir l’entraineur et donner leur point de vue sur la situation. Même si le cas Batshuayi posa problème à l’intérieur du vestiaire, créant un petit groupe francophone défendant les intérêts du Belge lorsque celui-ci ne jouait pas, on peut clairement dire qu’aucun joueur n’a demandé la tête de Marcelino. Les dernières victoires et les liesses entre l’entraineur et les joueurs sont un réel symbole d’unité.

Les félicitations de Dani Parejo et son soutien à Marcelino. La joie intense après le 3e but contre Getafe. Credit photo/Valencia-sports
Autre fait important, le public de Mestalla n’a jamais chanté en majorité le “vete ya” (va-t’en) pour Marcelino. Chose extrêmement rare, car les entraineurs précédents étaient signalés beaucoup plus précocement. Même au sein de Mestalla Marcelino jouit d’une confiance encore bien présente.
Le club a envisagé un temps de limoger Marcelino, mais ils n’ont trouvé personne. Remplacer l’entraineur par Voro pour le reste de la saison n’était pas dans les plans de la direction, mais aucun nom fiable n’est apparu sur la table. Il faut dire aussi que Marcelino fait parti du projet de Mateu Alemany. Ce dernier, qui est en train de gagner sa bataille en interne contre Aniil Murthy, a lourdement pesé dans la décision de garder le coach valencien.
La victoire et la qualification contre Getafe avec toute la dramaturgie qu’elle représente, de la prise de parole dans les médias de Marcelino à la joie intense lors du coup de sifflet final, montrent une réelle unité au sein de l’équipe. Cette stabilité que recherche le Valencia CF depuis longtemps semble petit à petit se dessiner et prendre forme. Au delà des résultats sportifs en nette amélioration, de l’avènement de nouvelles pépites comme Ferran Torres et Kangin Lee, du retour de blessure de joueurs importants, le Valencia CF peut appréhender la seconde moitié de la saison avec sérénité, un vocabulaire souvent absent de ces dernières saisons et qui est le terreau d’un projet fiable et abouti.
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