Marcelino : des choix qui divisent toujours

Marcelino est intraitable. Pour rien au monde, il ne trahira ses idées, au risque parfois de s’attirer les critiques. Son manque de réactivité et sa vision des rencontres remettent en exergue son côté ultrarigide.

Son manque de réactivité tactique
Le quinzième partage de Valence ce weekend en Liga, le troisième de suite en championnat, n’inspire rien d’autre que le pessimisme. Comment Valence peut-il prétendre une place qualificative avec une approche aussi peu flexible et répétitive ? Mener au score est une bonne chose, mais encore faut-il garder cet avantage. Quel que soit le déroulement de la rencontre, ce sont pour ainsi dire toujours les mêmes changements qui sont effectués, ou alors on constate simplment une absence de changement.
En seconde période contre Leganes, l’équipe commence à reculer, à laisser le ballo et donc à prendre petit à petit l’eau. Tout le monde l’a vu, sauf les principaux intéressés sur le banc. En conférence de presse, Marcelino a déclaré que ses joueurs étaient bien en jambes et qu’ils géraient le match comme il fallait.
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Or, tout le monde a vu, que ce soit depuis la tribune, de sa chaise de bistrot ou de son salon, que Valence reculait et que les changements poste pour poste n’amenaient aucune modification dans la rencontre. Notre milieu de terrain était dominé, un surnombre aurait pu rééquilibrer le combat et permis de conserver la balle. C’est certes toujours facile de l’ouvrir après un mauvais résultat, on aurait pu par exemple mettre le 0-2 grâce à un mouvement sur la gauche et une finition de Sobrino, mais ce dernier a manqué de précision.
C’est vrai. Mais quand ton équipe concède 15 partages en 24 rencontres, il faut peut-être penser à se renouveler et à faire preuve de flexibilité et de réactivité dans certaines situations. Renforcer le milieu pour mieux contrôler, une chose qu’on ne voit jamais avec Marcelino. Et c’est regrettable. Il ne manque pas grand chose pour remporter ce genre de match. Lire le jeu et réagir. Chose que Marcelino ne fait que trop rarement voire jamais.
Un mois de regain pour ensuite replonger ?
Après la trêve de hivernale, nous avions cru voir un nouveau Valence, l’entraineur avait à plusieurs reprises fait les bons choix et souvent pris le dessus sur ses rivaux. Mais un mois plus tard, la situation est pratiquement identique à celle de décembre. Des jeunes joueurs comme Kang-in Lee ou Ferran apportent à chaque entrée de jeu, mais voient leur continuité se réduire à peau de chagrin.
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Marcelino nous donne l’impression que sous la pression des mauvais résultats, il n’ose pas faire des choix qui semblent risqués mais lucides. L’asturien se base sur la hiérarchie, chose qui est complètement inexplicable a ce niveau de la compétition, les meilleurs doivent jouer. les deux Canterano” ne demandet qu’à jouer et à apporter ce petit plus qui pourrait changer la physionomie de certains matchs. Une chose est sur, à ce rythme-là, le FC Valence peut oublier la ligue des champions, Marcelino va devoir prendre plus de décisions pendant les rencontres.
Bien sûr, l’entraineur n’y peut rien si la saison des vendanges se poursuit certains weekend à Valence et que derrière, l’adversaire marque avec le cinquième poil de sa cuisse gauche. Mais un entraineur doit réussir à tirer au maximum profit de son groupe et user de différents stratagèmes pour arriver à ses fins. Et c’est malheureusement pas toujours l’impression que donne Marcelino.
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