Marcelino revient sur son licenciement : “Le détonateur, c’est la Copa del Rey”

Passé devant les journalistes, pour une conférence de presse d’au revoir, Marcelino est revenu sur les raisons de son licenciement, le changement de modèle du club et tout ce qui est survenu à Valence ces dernières semaines. Revivez son point presse dans les conditions du direct.
Sur la crise de fin juillet
“Je n’ai pas démissionné pour mes collègues de travail, ma famille et les supporters.”
Sur Rodrigo et son remplaçant
“L’information que j’avais de mes supérieurs c’est que le club n’allait pas faire de recrutement important pour remplacer le possible départ de Rodrigo.”
Sur Rafinha
“Rafinha n’a rien à voir avec mon licenciement.”
Sur Correia
“On avait plusieurs options pour le latéral droit, qui n’étaient économiquement pas viables. Mais oui, on a parlé de Thierry Correia. Et on m’a rapidement dit qu’il avait été recruté.”
Sur un éventuel retour à Valence
“Ceci est un chantier pas terminé. Bien évidemment que ce serait un grand plaisir de pouvoir à nouveau entraîner Valence. Cette équipe voulait continuer à grandir.”
Sur son utilisation des jeunes
“En deux saisons, avec deux qualifications pour la Ligue des champions, cinq joueurs de Valence ont débuté avec Valence sous ma responsabilité. Certains de manière plus contrôlée et d”autres sont venus pour faire partie intégrante de l’équipe.”
“Ferran est le joueur le plus de l’histoire de Valence à avoir jouer 50 matches professionnels. Tous ses matches ont été disputés avec Marcelino comme entraîneur et et dans une équipe qui lutte pour la Ligue des champions.”
Sur Mateu Alemany
“Mateu Alemany est la personne et le professionnel qui m’a amené ici à Valence. Il m’a fait confiance. Et pour cela, je lui serai toujours reconnaissant.”
Sur la Copa del rey
“Je suis absolument sûr que la Copa del Rey a été le détonateur de tout cela. Et le motif principal que ce staff technique ne travaille plus à Valence. Je n’ai aucun doute.”
Sur Anil Murthy
“Je ne sais pas quoi dire sur Anil Murthy”
Sur l’annonce de son licenciement
“Quand j’ai appris la nouvelle de mon licenciement, je n’ai pas réussi à le croire. Le 19 juillet, yeux dans les yeux, on m’a dit qu’on avait une confiance absolue en mon travail.”
Sur les conditions de son renvoi
“Je reste sur l’affection et le respect des joueurs et des personnes avec qui on a travaillé, quelles soit au-dessus de nous ou à un autre échelon. Tout le reste est secondaire. Et chacun fonctionne comme il l’entend. Nos principes sont les suivants : professionnalisme et humilité.”
Sur ce qu’il s’est passé lors de son arrivée à Paterna mercredi
“Je n’arrivais pas à réaliser. Je ne pouvais pas y croire. Après tout ce qu’on avait accompli ici, il n’y avait absolument rien de logique à ce que le staff technique arrêter de faire son travail. J’ai ressenti de l’incrédulité et de l’impuissance.”
Sur le changement de modèle
“Après avoir gagné la Copa, on est parti en vacances en étant heureux et satisfait du travail réalisé. Au 30 juin, des bruits de couloir ont commencé à nous parvenir comme quoi le projet sportif et le modèle de fonctionnement avaient subi des modifications. Après, on a demandé à aller à Singapour pour parler avec Peter Lim.”
“Là-bas, on a fait des à un discours logique et normal et d’autres réponses différentes de ce à quoi on s’attendait. On m’a dit qu’il y avait une confiance absolue en mon travail et en celui de mon staff technique. On nous a dit que tout continuerait à passer comme de la même manière que depuis deux ans.”
“On est revenus en Europe, on a atterri en Suisse. On a continué à travailler mais on a vu que cela n’était plus pareil. Tout ceci n’est pas une querelle entre le propriétaire et l’entraîneur. Ce qu’il s’est passé c’est que les conditions de travail conclues avec le directeur général ont évolué et que le modèle de travail a changé. Mais rien de tout cela nous a été dit en face. Le propriétaire est dans son plein droit de changer sa façon de faire fonctionner le club. Mais il aurait dû nous le dire en face. On aurait ainsi pu évaluer la situation et décider si on était toujours les personnes adéquates pour mener à bien ce projet.”
“On a toujours essayé d’améliorer le niveau de compétitivité de l’équipe, comme les résultats l’ont toujours démontré. Et ceci a toujours été notre objectif. Après, il y a eu cette procédure avec Mateu et Pablo. Après, il y a eu d’autres événements marquants. Il y a eu des situations que l’on a accepté et d’autres non. Mais on ne pouvait plus travailler de la même manière.”
Sur ce que lui a dit Peter Lim concernant la victoire en Copa
“On a pas reçu de félicitations à Séville de la part de Peter Lim après la finale contre le Barça. Quand on est allé à Singapour le 19 juillet, il m’a félicité pour la qualification en Ligue des champions et non pour la Copa.”
11h53 : Sur la réunion de Singapour
“A Singapour on m’a dit qu’il y avait une confiance absolue en mon travail. On ne m’a jamais transmis qu’il y avait un changement de modèle.”
“On est dans une situation où ce qui avait été acté avec le directeur général qui m’a embauché et validée par la direction s’est transformée en un modèle qui a changé. Mais rien ne nous a été dit les yeux dans les yeux.”
Sur les accusations de favoritisme avec son agent
“Le Valencia CF a réalisé plus de 50 mouvements sur le marché des transferts. Mon agent (Eugenio Botas, ndlr) a seulement participé à deux d’entre eux : l’arrivée de Neto et le départ en prêt de Medran à Alavés.”
“Durant les 26 mois, aucun joueur représenté par mon agent n’a fait partie de l’effectif du Valencia CF. Celui qui dit ça ment. Les chiffres que je vous donne sont facile à prouver. C’est une preuve de plus de l’honnêteté avec laquelle nous avons travaillé.”
Marcelino sur les raisons de son départ
“Je suis absolument persuadé que le détonateur de tout cela a été de gagner la Copa del Rey. La saison dernière, on a reçu des ordres comme quoi il fallait lâcher la Copa.”
“On devait mettre la Copa del Rey de côté. Les supporters voulaient la Copa. Les joueurs voulaient la Copa et ils avaient la conviction de pouvoir la gagner. Le staff technique voulait gagner la Copa. Je suis persuadé que cela a été le détonateur de tout cela. Qu’est-ce qu’on pouvait bien dire aux joueurs ?”
Sur le scénario de son renvoi
“Ce qu’il s’est passé : c’est que deux employés du club m’ont remis une lettre. Un peu plus tard, Mateu me l’a annoncé personnellement. Je n’ai pas eu d’autre conversation avec quelqu’un du club.”
Marcelino remercie Alemany
MARCELINO
🎙 Discurso amplio de despedida de Marcelino. Agradecido a Alemany y a la afición. pic.twitter.com/ARc9izCp44
— Radio Marca Valencia (@RMValencia) September 13, 2019
Marcelino répond aux questions (et tombe en larmes) / Sur les au revoir avec les joueurs :
“Les adieux avec les joueurs ont été très émouvant, surtout pour nous. Mais c’était logique vu la situation. Cela a été un moment fort.”
“On n’a que des remerciements éternels. On a profité de chaque moment avec eux, jour après jour. Je leur ai dit que ce que je vous dis aujourd’hui : qu’on les gardera toujours dans nos coeurs et que je les garderai toujours dans mon coeur, jusqu’à mon dernier souffle.”
Premières paroles de Marcelino
“Le jour de ma présentation, j’ai fait une promesse à l’aficion, qu’on soit capable de lutter avec les meilleures équipes et on l’a fait. On a tenu cette promesse.”
Début de la conférence de presse
Marcelino vient d’arriver dans la salle où est prévue la conférence de presse. Il va prendre la parole.
11H28 : Bonjour à tous et bienvenue sur Valencia-Sports !
Bonjour à tous ! Suivez en direct sur notre site la conférence de presse de Marcelino après son licenciement survenu le mercredi 11 septembre.

Marcelino / Crédits photo : Info Valencia
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[…] n’a parlé clairement. Un trait de caractère qu’avait souligné Marcelino lors de sa conférence de presse de départ mi-septembre. “Le propriétaire est dans son plein droit de changer sa façon de faire […]