Mateu Alemany : Marcelino, le pari sportif gagnant

Mateu a toujours défendu Marcelino depuis qu’il est au club et même dans les moments de crise comme en début d’année 2019. En prônant la stabilité, il a réussi à convaincre la direction de ne pas licencier l’Asturien. Résultat, Valence est encore en course dans chaque compétition.
La première partie de saison a été chaotique. Mi-janvier, après une nouvelle contre-performance face à Valladolid, Peter Lim convoque Murthy et Alemany chez lui à Singapour. Le propriétaire souhaite parler de la situation du club et envisage, soutenu par Anil Murthy, la possibilité de se séparer de Marcelino. C’est alors que Mateu Alemany monte au créneau pour défendre son entraineur.
Faire autre chose que licencier
La défense du directeur du club s’est alignée sur un principe : la stabilité, chose que le club de Valence ne connaissait plus depuis longtemps. Il a prôné la poursuite de la collaboration avec l’Asturien en estimant qu’il était encore capable de relever la situation. C’est vrai que Valence a très souvent voulu venir à bout des crises traversées en limogeant l’entraineur en place. Alemany a voulu casser cette “tradition” en soulignant que le club, dans sa mouture actuelle, pouvait venir à bout de cette crise sportive. La haute direction est sortie convaincue de cet entretien, bien aidée aussi par le manque d’alternative convenable. Qu’aurait véritablement apporté un licenciement ? Aucune certitude.
Un retour au premier plan qui doit maintenant se confirmer
Presque cinq mois plus tard, on constate avec plaisir que Valence a relevé la tête. En finale de Copa del Rey, en demi-finales d’Europa League, et toujours en course pour la quatrième place, Marcelino a réussi à rameuter les troupes. Chose étonnante puisque jamais une équipe menée par l’Asturien n’avait engrangé plus de points lors du second tour que lors du premier. Valence avait pris 23 points lors du premier tour, contre 26 avant la rencontre de ce soir face au Betis.
A relire – les Italiens à Valence, une histoire mouvementée, loin de la dolce vita
Alors oui, Valence peut encore faire une saison blanche et rater la qualification pour la Champions League. Le plus dur reste à faire. Les six dernières rencontres devront toutes être jouées comme des finales pour dépasser le Getafe et le Séville, actuellement devant nous. Mais si on observe, les dynamiques et les résultats du Valence version crise et du Valence actuel, il est évident que Mateu Alemany a fait le bon choix en défendant corps et âme Marcelino.
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