Opinions / Ferran Torres, la chute de la perle de Foios

Ferran Torres va s’engager pour cinq saisons avec Manchester City pour une somme de 25 millions d’euros + 12 millions de variables. Selon moi il n’y a aucun doute, Ferran mérite son nom dans la liste noire, tout en haut, au côté de Mijatovic…
Qu’il est loin le temps où Marcelino Garcia Toral pensait que Ferran n’était pas apte à évoluer pleinement en équipe première ! Pas si loin en réalité. L’été dernier, après un Euro U19 triomphant durant lequel Ferran brille, l’Espagnol rejoint ses coéquipiers et le club commence à perdre le contrôle. L’entraineur asturien ne lui transmet pas sa pleine confiance et le club n’arrive pas à le faire prolonger. Pourtant, Ferran et Kang-In sont les deux gagnants du départ de Marcelino, avec l’arrivée de Celades, Peter Lim leur donne directement du temps de jeu depuis Singapour. Cela n’aura pas suffi.
Des propositions de prolongation comme s’il en pleuvait…
Après ses deux prolongations de 2017 et 2018, Valence lui a fait jusqu’à trois propositions de prolongation, le situant entre les cinq joueurs les mieux payés de l’effectif. Toutes refusées, voire ignorées. Ce qui apparait clair aujourd’hui, c’est que Ferran n’a jamais souhaité continuer au sein de l’entité Ché. Dés les premiers contact avec Manchester City l’été dernier, sa décision était prise. Le reste n’est que littérature. Souvenons nous des discours moralisateurs sur son envie de gagner un titre à Valence et d’en devenir le capitaine… L’attitude de Ferran aurait pu être tout autre. Le principal coupable dans cette affaire c’est lui. Il aurait pu prolonger, il en avait le pouvoir. Trouver un compromis entre partir et le faire pour que les intérêts des deux partis soient préservés, il a préféré le faire dans les meilleures conditions pour lui même. Je pense que la confiance que le club lui a porté depuis 2006 dans les catégories de jeunes jusqu’à son intégration (parfois forcée) en équipe première méritait un peu plus de considération. Le Valencianisme qui l’a toujours soutenu méritait un peu plus de considération. Rendez-vous compte, nous parlons d’un joueur que le club a formé depuis 2006 à savoir 14 ans ! Partir comme un voleur ce n’est pas partir comme un gentleman, c’est partir comme un voleur.
Grande @josemsegarra en @partidazocope: "FERRAN TORRES renovó DOS veces entre 2017 y 2018. El Valencia le ha hecho hasta TRES ofertas de renovación esta temporada, colocándolo en el Top5 de mejores pagados. La respuesta: el silencio".
— Radio Taronja (@RadioTaronja_) July 29, 2020
Bien pire que Paco Alcacer
Le départ de Paco Alcacer à fait beaucoup de mal aux supporters de Valence, lui le natif de la ville qui quitta le navire lorsque l’équipe traversait une mauvaise situation. Je suis conscient que les sirènes d’un grand club sont difficiles à ignorer quand on est un joueur de football, que ce soit sportivement ou économiquement. La grande différence entre Paco et Ferran c’est que Paco est allé voir le club et lui a clairement dit qu’il voulait aller au Barça. Le club a demandé une annonce publique et Alcacer ne s’est pas dégonflé. Le montant de son transfert ne dépendait pas de lui, il dépendait de Valence. Ferran lui a tout fait dans l’ombre. N’offrant que le silence à un club qui lui a tout donné. Il a refusé les propositions du club pour que son contrat arrive à expiration et permettre à City de négocier en position de force. Que ce soit Anil Murthy, Mateu Alemany ou César, personne n’a réussit à le faire prolonger, tout simplement parce que son plan était déjà bien ficelé. Et ça c’est impardonnable.
La postura del jugador con el club que le catapultó, ha sido la peor posible. El silencio es desprecio. Ni Mateu, ni César pudieron renovarle, porque la otra parte (digan lo que digan), tenía clara su hoja de ruta. Al club le debías una respuesta, una posibilidad de diálogo.
— Rafa Villarejo (@rafavillarejo) July 30, 2020
La fuite des talents
Ferran Torres s’ajoute à la liste des talents que Valence n’aura pas su retenir. On se souvient de David Silva, bradé, dont Torres sera l’héritier à City. On se souvient aussi de Raul Albiol, de Jordi Alba, de Juan Bernat ou encore de Paco Alcacer. Mais c’est l’affaire Isco qui ressemble le plus au départ de Ferran Torres avec la gestion désastreuse à l’époque du président Llorente et de l’attitude horrible du joueur. On sait aujourd’hui où le comportement du joueur du Real l’a mené. Valence n’arrive donc plus a retenir ses meilleurs joueurs, pire, le club Ché n’arrive même plus à profiter de leur rendement sportif car souvent partis trop tôt. Au moment où Ferran Torres devenait un joueur de Premier League, Jose Luis Gaya publiait ce tweet (voir plus bas). Tout un symbole et pas anodin du tout.
Mientras FERRAN TORRES está a punto de cerrar su fichaje por el Manchester City, GAYÀ presume de valencianismo. pic.twitter.com/OaykOTPRhv
— Radio Taronja (@RadioTaronja_) July 29, 2020
Tout en haut, à coté de Mijatovic
“Si tu ne vas pas t’échauffer, tu ne joueras plus un match dans cette équipe”, tels furent les mots du capitaine Parejo à l’encontre de Ferran Torres après le match contre Valladolid. Un discours qui en dit long sur le comportement de l’ailier valencien qui en plus de s’être lui-même placé sur le marché, commençait à avoir une attitude plus que discutable. Ferran Torres n’a jamais fait un seul pas en direction du club, pleurnichant même de ne pas avoir eu de coup de téléphone lors de sa contamination au Covid-19, pourrissant la situation jusqu’à l’extrême en rendant la situation publique.
Entre être l’homme le plus riche de Foios ou devenir le plus gros transfert de l’histoire du club, Ferran Torres a choisi. Son seul fait d’armes sera celui d’être considéré comme Mijatovic lorsque celui-ci négociait en secret avec le Real Madrid avant de quitter le club. Depuis hier, Twitter regorgeait de message le comparant à l’ancien attaquant madrilène.
¿Quién es más traidor?
RT Mijatovic
FAV Ferran pic.twitter.com/arMMnLeDkL— Albert el artista (@AlberArtista) July 29, 2020
L’histoire aurait pu et dû se terminer autrement entre Ferran Torres et le Valencia CF. Certain pointeront encore une fois la direction, se régaleront à pratiquer la fiction en imaginant comment la situation aurait été gérée par d’autres. La vérité c’est que Ferran est parti parce qu’il voulait partir. Le voilà ailleurs, es lo que hay.
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Benjamin SABRAN
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