Valencia CF / Le mode d’emploi pour faire le parfait mercato “Anil Murthy”

Exclusivité Valencia-Sports ! Voici la marche à suivre pour réussir son mercato “Anil Murthy”. Malgré son ton espiègle et plaisantin, cet article reflète la triste réalité du fonctionnement actuel du Valence de Peter Lim et Anil Murthy.
1/ Virer sa direction sportive
Première consigne de base, virer sa direction sportive. Elle travaille trop bien pour pouvoir continuer, on vire tout le monde. Mais on commence d’abord par le coach, Marcelino. Ensuite, on s’attaque aux hommes dans les bureau, Mateu Alemany et Pablo Longoria (on ne parlera même pas des kinés, du personnel de la communication,…). Fini les bonnes affaires à prix réduits (Gabriel Paulista, Francis Coquelin, Kondogbia,…), les espoirs (Racic, Koba, Musah) mais aussi, il est vrai, des transferts moins réussis (Cillessen, Sobrino). Bonjour les arrivées de jeunes joueurs portugais.
2/ Connaître une crise mondiale et vendre ses meilleurs éléments.
Tu veux te débarrasser de tes cadres sans aucune compétence en négociations ? Profite alors de la crise de la COVID-19 pour les offrir à des clubs (concurrents ou pas) pour une bouchée de pain. La crise COVID est sans doute le seul facteur de ces deux derniers mercatos qu n’est pas lié de près ou de loin à l’incompétence de la direction. Les prix ont chuté, les grosses équipes ont moins dépensé, c’est une certitude. Mais cela donne une excuse toute trouvée à Anil Murthy et sa bande. C’était le cas lors de l’été 2020, ça le sera encore à l’été 2021. Et forcément, vous vous mettez les penyas à dos en agissant de la sorte, et ce ne sont pas les petits cadeaux offerts à celles-ci qui vont les faire changer d’humeur.
En conférence de presse, Javi Gracia s’est fendu de la déclaration suivante : « mon objectif est d’essayer de terminer la saison comme coach de cette équipe. » #amuntvalencia #ValenciaCF https://t.co/6902GBOeo0
— Valencia-Sports (@Vlc_Sports) January 26, 2021
3/ Engager une direction de façade
“Oui, mais on a quand même embauché un directeur sportif”, en la personne de Sieur Miguel Angel Corona. Mais avoir un directeur sportif qui n’a aucun pouvoir de négociation et de décision, c’est un concept un peu bancal. Pourtant, c’est la vision actuelle du Valence de Murthy. Depuis des mois, Corona contacte des agents pour des joueurs ou est contacté par ceux-ci. Problème, il ne sait rien et ne peut rien. Ou pire, le club est tellement fauché qu’il demande des prêts complètement gratuits, une hérésie dans le football moderne où on vend et achète des jeunes joueurs 8 millions dans l’unique but d’équilibrer les comptes. A Valence actuellement, tout doit passer par Murthy ou plutôt par Mendes.
4 / faire semblant de s’intéresser et ne rien faire
Mais la parade est déjà toute trouvée. Faire semblant de s’intéresser à des joueurs en lançant des rumeurs sur des joueurs improbables. Sérieusement, qui a un moment a pu croire que Eriksen ou encore Torreira allait venir à Valence ? On peine déjà à négocier un retour gratuit de prêt de Piccini, et on nous fait miroiter des joueurs aux salaires mirobolants.
Aujourd’hui a eu lieu un nouveau rassemblement de contestation de supporters du VCF. Cette fois-ci sous la forme d’un cortège de voitures dans les rues de la ville. Le message : « Peter Lim Go Home ». #ValenciaCF #amunt ⚽️🦇 https://t.co/z8bBCC9zcl
— Valencia-Sports (@Vlc_Sports) January 24, 2021
5 / Variante estivale ou Variante hivernale
Et on termine par un choix cornélien : le choix entre la version estivale ou la version hivernale du mercato made in VCF de Peter Lim. Si vous choisissez la campagne estivale, vous sous-vendez tous vos joueurs les plus importants. En 2020, c’était entre autres Rodrigo, Parejo, Coquelin, Ferran Torres. En 2021, cela sera sans doute Kang-In Lee, Maxi Gomez, et même peut-être Gaya ou encore Carlos Soler. Vous renflouez vos poches, mais pas celle du club. Business is business, non ?!
Si vous choisissez la campagne hivernale, et bien sachez qu’il ne se passe rien. Votre mercato est comme une ville fantôme en Arizona : c’est le néant et les maisons craquent de partout. Vous renforcez plus votre équipe réserve que votre équipe première pourtant aux portes de la relégation. Mais chose intéressante, vous ne vendez personne. Et ça, c’est peut-être le plus important !
Et oui, l’auteur de cet article en a plein le dos de voir son club dans cet état.
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